C’est d’abord un beau mariage qui unit Louise du Gréco, 17 ans, ce 29 mai 1787 à Antoine Henri d’Amphernet, vicomte de Pontbellanger. Une union qui réjouit le père de Louise, Charles du Bot du Gréco, les dettes seront épongées. 

La nuit de noces et les mois qui suivent les comblent de bonheur. Louise n’imaginait pas une telle félicité, et quand leur vient un charmant bambin, l’année suivante, Antoine est loin d’imaginer que tout va sombrer dans le chaos et le sang. 

Il se persuade que le roi de France parviendra à remettre le royaume debout. En bon aristocrate, il se sent, en quelque sorte, protégé, préservé. Reste que 1789 oblige la famille à fuir à Jersey, mais Louise, la docile, ne suivra pas au nom de la préservation du patrimoine, quitte à faire parfois alliance avec les Républicains, ce qui n’est pas sans risque. Mais elle perçoit les justes causes, les injustices.

C’est là toute l’histoire contée par un auteur passionné d’histoire et qui aime la Bretagne. 

Cette femme a existé. Il a fallu une rencontre au cours d’un salon littéraire pour qu’une descendante de cette noble famille pique sa curiosité et que l’auteur entreprenne une sérieuse enquête.

C’est le livre d’une fougueuse héroïne, intrépide autant que belle et intelligente qui eut la passion de la justice et de la liberté.


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