C’est toujours un plaisir de lire Janine Boissard dont la plume est à l’écoute de la vie et dont les histoires nous emportent et nous transportent. La vie des familles, les métiers à risques qu’elle peint après s’être sérieusement documentée au point qu’elle a souvent été adaptée à la télévision pour le bonheur de tous, font d’elle une valeur sûre dans la littérature populaire au sens noble du terme.

Elle nous revient avec la courageuse vie d’Élisa, moins de trente ans, veuve d’Hervé décédé brutalement d’un accident. Élisa a deux jeunes enfants et venant d’un milieu modeste ne peut compter sur ses parents pour l’aider.

Sur elle, veille Thomas, le frère d’Hervé. La vie peut-elle renaître, voire les battements de cœur ? Il y a une méchante, la belle-mère, qui, sans doute jalouse du charme, du courage et de sa passion pour les fleurs va tout faire pour pourrir d’Élisa. (Horrible femme)

Mais tout s’explique Janine Boissard ausculte le pourquoi du comment, tente d’expliquer, nous donne à voir. Petit bémol, je ne comprends pas que les enfants pas encore ados, sortent le soir. Ils sont sympas, ont de la répartie, mais quand même.

L’écriture de l’auteure est vive, moderne, gonflée de rires et de larmes.

Un bon roman, mais pourquoi diable l’éditeur nous colle une 4ème de couverture fausse ? Élisa veuve d’un Didier décédé d’un cancer ? Et pourquoi l’éditeur, sur son site, (je ne dois pas être la seule à avoir pointé cette magistrale bourde) n’a rien corrigé ?

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