C’est une histoire d’aujourd’hui que narre Olivier Chantraine.

Serge, reporter de guerre, élève seul son fils depuis la disparition de Laura. Pour survivre, il joue aux jeux vidéo, bidouille ses articles, fait croire qu’il est sur le terrain. Matthieu, son fils, a pris en charge la domesticité de la maison et la survie de ce père en pyjama. Il lui a offert Tess, une chienne pour l’obliger à sortir en allant la promener. Mais rien ne semble pouvoir changer le cours des choses, pas même le couple de voisins Cynthia et Alain qui tentent de le sortir de cette mélancolie.

Cynthia lui saute dessus et l’oblige à des ébats sexuels épuisants dont il ne veut pas.

Dans le même temps, survient une pandémie. Serait-ce l’eau que l’on traite la coupable ? Alain tombe malade.

Matthieu, amoureux d’une militante écolo, n’ose pas lui dire qu’il travaille dans une société qui traite les eaux et pas de la plus belle façon qui soit.

Laura revient dans les tourments de Serge. On la découvre mal dans sa peau et, sans cesse, Serge se reproche de n’avoir pas pu, pas su l’aider.

C’est le roman d’une société en quête de sens, une société sans but et qui court à sa perte. L’argent ou le sexe ne comblent pas le grand vide existentiel, mais rien n’est impossible, des lueurs existent, faibles, mais elles peuvent dissiper la nuit et chasser les fantômes.

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