

C’est un roman qui ne peut laisser indifférent et qui évoque la grande misère qui a sévi après le krak boursier de 1929 aux USA.
La crise économique fait rage et des parents abandonnent leurs enfants. Mais le comble de cette situation, c’est que des enfants ont été vendus.
Et voici l’histoire d’Ellis, photographe un peu hors-piste qui, presque par hasard, voit deux gamins devant une maison délabrée. Il y a une pancarte : enfants à vendre. Il prend le cliché, s’interroge vaguement mais est incapable de faire plus.
Or cette photo, au bout de cinq ans d’un travail qui ne débouchait sur rien, va lancer sa carrière, mais avec des effets dévastateurs.
Rongé par la culpabilité, plus ou moins épaulé par Lily, secrétaire dans le même journal, Ellis va tenter de retrouver les gamins. Il veut réparer, mais est-ce possible ?
Ce roman est bouleversant et pose x et x questions sur le travail d’un reporter, témoin des détresses. Jusqu’où aller ? Il y a aussi cette belle amitié amoureuse entre Ellis et Lily, la peinture d’une époque. Et cette éternelle question face à la détresse et à la misère : qu’avons-nous oublié d’essentiel au cours de nos vies ?

















