Pascale Robert-Diard est chroniqueuse judiciaire pour Le Monde et ce, depuis vingt ans. La Déposition avait été sélectionnée pour le prix Femina et le récent Comprenne qui pourra faisait largement référence à l’affaire Gabrielle Russier. 

Avec La petite menteuse, l’auteure met en scène Alice Keridreux, avocate au mi-temps de sa vie et qui, après un échec cuisant, reçoit Lisa, une jeune femme qui veut être défendue par une femme dans un procès en appel. Lange, son violeur a pris dix ans et a fait appel. Les parents de Lisa lui avaient pourtant choisi un célèbre avocat parisien. Mais la jeune femme n’en veut pas.

Le mérite de ce roman qu’on dévore, c’est de nous montrer les coulisses de la justice, le monde de la magistrature, des avocats et, dans cette histoire, de nous plonger dans le monde des collèges tant au niveau des élèves (terrifiant) que dans celui du corps enseignant. L’auteure s’attache à la psychologie des personnages, sa plume fouaille les âmes, donne à comprendre et restitue une ambiance forte dont on ne peut s’extraire.

Qui est Lisa ? La benjamine d’une famille dont la mère préfère la brillante aînée en classe prépa. Un père, un rien dépassé, et qui va fuir, commencer une autre vie avec une jeunette et redevenir un papa. Lisa est bonne élève, appréciée par son professeur de français qu’il ne faut décevoir sous aucun prétexte. Elle a une bonne amie Marion. Mais elle a vu aussi pousser ses seins, devenir très gros, au point d’aiguiser les appétits des gars de la classe. Et viennent les petits jeux coupables qu’un plus malin va filmer…

Alice, l’avocate entend la confession de Lisa jusqu’à l’impensable.

Ne ratez pas ces pages ! Un roman lu d’une seule traite.   

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s