

J’ai lu Numéro deux d’une traite…
L’auteur s’inspire de faits réels pour nous emporter dans une pure fiction.
En 1999, commence le casting pour dénicher le jeune garçon qui va incarner Harry Potter. Des centaines de gamins sont auditionnés. Deux vont être finalistes, mais un seul sera retenu… C’est l’histoire de celui qui n’a pas été choisi que l’auteur offre.
Qui sont les parents de ce candidat malheureux ? Jeanne, jeune fille française au pair en Angleterre, qui rencontre John qui ne parvient pas à se trouver. Ils sont mignons à croquer et leur histoire fait naître Martin, un petit gars que beaucoup de parents aimeraient avoir. Au fil des ans, Jeanne est devenue journaliste politique tandis que John travaille pour le cinéma comme assistant décorateur. Puis le couple se sépare en bons termes. Jeanne travaille en France. John reste en Angleterre et s’occupe de Martin qui rejoint sa mère par l’Eurostar chaque week-end.
Quand Martin a dix ans et se retrouve avec des lunettes rondes sur le nez, c’est le moment où sort le premier volume d’Harry Potter, né de l’imagination d’une auteure inconnue que la vie n’a guère gâtée. Le succès est tel pour l’histoire de ce jeune sorcier orphelin, qu’il est décidé de l’adapter au cinéma. Qui mais qui sera Harry Potter ?
Le hasard s’en mêle. Parfois John emmène avec lui Martin avec lui sur les plateaux. Vient la rencontre avec un producteur frappé par ce jeune garçon qui est le portrait d’Harry Potter… Non, Martin n’a pas envie… Son père insiste, le fait répéter… Et peu à peu, lui vient le désir d’être celui que l’on recherche. Il y prend goût. Cela lui permettra peut-être de se faire davantage aimer dans la classe.
Il est en compétition avec un autre jeune garçon mais hélas ne sera pas retenu et c’est là toute l’histoire de Martin déçu, qui s’enferme dans le silence.
Le roman décrit l’univers du cinéma, celui des producteurs, des réalisateurs, des agents chasseurs de tête et la déception d’un enfant sensible. Il montre aussi un enfant qui n’a pas trouvé suffisamment de réconfort auprès des siens… Le père, John est touchant. La maman, sans le vouloir, aspirée par son travail, par de nouvelles amours, n’a pas compris. L’adolescence de Martin est bien chahutée. Il dira beaucoup plus tard « On m’a volé ma vie ». Et quand son père tente de le réconforter en lui disant qu’il a tout de même vécu une belle expérience, et qu’il pourrait faire du théâtre, car tout le monde a reconnu ses qualités, Martin dit non. Je ne ferai pas de théâtre. Être désiré, puis rejeté. Il ne veut plus revivre ça.
Je ne puis vous en dire plus, sauf ceci, ne manquez pas ce roman. !
Merci. J’ai aimé ces pages
Elise
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Merci
Elise
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